De l'époque gallo-romaine à nos jours, Le Mée a traversé les âges dont il reste de nombreuses traces aujourd'hui.

L'église Sainte Madeleine dépendait de Pontlevoy. Cette construction date de la fin du XII ou début du XlIIè siècle. Le clocher, construit sur le côté sud, est une tour carrée. Le portail est d'esprit encore roman. Il est surmonté d'une vaste fenêtre, ouverte dans le pignon au XVlè siècle. Deux arcades ouvraient au sud sur un bas-côté disparu. L'ensemble est couvert d'une voûte lambrissée. A l'intérieur, une statue de la Vierge à l'Enfant, en pierre polychromée peut remonter au XVè siècle.

L'histoire du Mée est liée à celle de Verdes. Dès 1873, on signale sur la commune du Mée la découverte d'objets d'époque gallo-romaine.
Des fouilles ont mis à découvert des fondations romaines situées "au terroir des Grandes Buttes à 1500 m du bourg, du côté et à 2 km de Verdes". Le chantier fournit un matériel abondant : tuiles utilisées pour les conduits d'écoulement des eaux", poteries aux figures en relief, épingles en os et en cuivre, médailles, et même hachette en silex poli, silex rond à usage de poussoir..».
Il semble bien qu'il y ait eu des constructions romaines, et probablement un couvent sous l'invocation de Sainte Suzanne.

La physionomie du Mée a bien changé au cours du siècle dernier. En 1860, en effet, il y avait encore des vignes. Quelques années plus tard, en 1867, à propos de la flore, on parle des "marais du Mée".
Le hameau de la Motterraye, déjà mentionné comme seigneurie en 1128, suit la rivière l'Aigre. Il rep

résente un attrait important puisque "la cour du moulin", avec sa passerelle qui enjambe la rivière, est devenue un lieu privilégié d'aire de pique nique et de détente.